Évaluation des bilans comparatifs des médicaments aux urgences de l’Hôpital Charles-LeMoyne

Auteurs-es

  • Rodolphe Kénol-Maurrasse Université de Montréal
  • Mireille Brisson Hôpital Charles-LeMoyne
  • Mireille Brisson Hôpital Charles-LeMoyne
  • Visal Uon Hôpital Charles-LeMoyne
  • Visal Uon Hôpital Charles-LeMoyne

Mots-clés :

assistants techniques en pharmacie, bilan comparatif des médicaments, pharmacie en établissement de santé, urgences, Emergency room, institutional pharmacy, medication reconciliation, pharmacy technicians

Résumé

Résumé

Objectif : Évaluer rétrospectivement la proportion de patients pour lesquels un assistant technique en pharmacie a entrepris un bilan comparatif des médicaments, décrire les divergences observées et juger de l’utilisation de ces formulaires en tant qu’ordonnances internes afin de compléter le bilan.

Mise en contexte : Depuis 2010, les assistants techniques en pharmacie ont un rôle accru dans l’élaboration des bilans comparatifs des médicaments aux urgences de l’Hôpital Charles-LeMoyne.

Résultats : Durant la période de l’étude, un assistant technique a entrepris le bilan comparatif des médicaments de 37,2 % des patients ayant atteint ou dépassé 75 ans et occupant des civières aux urgences. Au total, 30,6 % des formulaires de bilans comparatifs rétrospectifs avec au moins une divergence ont été utilisés par les médecins. De plus, 85,7 % des formulaires des bilans comparatifs avec le meilleur schéma thérapeutique possible représentaient des patients d’un âge égal ou supérieur à 75 ans et ont été utilisés comme prescriptions internes.

Discussion : Les patients dont l’âge est égal ou supérieur à 75 ans, qui sont dirigés vers une autre unité de soins sont priorisés pour la rédaction des bilans comparatifs et semblent être la population la mieux servie en la matière. Il y aurait cependant certes place à des améliorations. Il semble également que plus on remplit tôt ce type de formulaire après l’admission du patient, plus il a des chances d’être pris en compte par un médecin.

Conclusion : Cette étude confirme la pertinence de sensibiliser l’équipe traitante à l’importance de compléter les bilans comparatifs afin de diminuer efficacement les risques d’erreurs médicamenteuses.

Abstract

Objective: To determine retrospectively the proportion of patients for whom a pharmacy technician performed a medication reconciliation, to describe the observed discrepancies, and to assess the use of these forms as in-house prescriptions for the purpose of conducting reconciliations.

Background: Since 2010, pharmacy technicians have played an increased role in performing medication reconciliations at the Hôpital Charles-LeMoyne emergency department.

Results: During the study period, a pharmacy technical assistant performed a medication reconciliation for 37.2% of the 75-year-old or older patients admitted on stretchers in the Emergency Department. In all, 30.6% of the retrospective medication reconciliation forms showing at least one discrepancy were used by the physicians. In addition, 85.7% of the reconciliation forms with the optimal treatment regimen concerned patients 75 years of age or older and were used as inhouse prescriptions.

Discussion: Patients 75 years of age or older transferred to another care unit are given priority for completing a medication reconciliation form and seem to be the population best served by this. Clearly, however, there is room for improvement. Also, it seems that the sooner this type of form is completed after the patient is admitted, the greater the likelihood that it will be taken into consideration by a physician.

Conclusion: This study confirms the relevance of making the care team aware of the importance of performing medication reconciliations in effectively reducing the risk of medication errors.

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Publié

2015-06-09

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