Ajout d’un pharmacien clinicien aux soins intensifs durant la fin de semaine : une étude pilote

Auteurs-es

  • Justine Rinfret Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Est-de-l’Île de Montréal
  • My Hanh Luu Hoai Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l’Île-de-Montréal
  • Sarah Pelletier Centre hospitalier de l’Université de Montréal
  • Patrick Jean Francesco Deschênes Centre universitaire de santé McGill
  • Jean Morin Centre hospitalier de l’Université de Montréal
  • Marie-Claude Langevin Centre hospitalier de l’Université de Montréal
  • Jean-Philippe Adam Centre hospitalier de l’Université de Montréal; Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal https://orcid.org/0000-0002-7938-0944

Mots-clés :

Fin de semaine, pharmacie, pharmacien clinicien, services pharmaceutiques, soins intensifs, Clinical pharmacist, intensive care, pharmaceutical services, pharmacy, weekend

Résumé

Objectif : Évaluer les pratiques actuelles relatives à l’offre de soins pharmaceutiques la fin de semaine et déterminer la pertinence de maintenir un pharmacien clinicien aux soins intensifs la fin de semaine.

Description de la problématique : Au Québec, les pharmaciens offrent généralement des soins pharmaceutiques dans les unités de soins du lundi au vendredi. La présence d’un pharmacien clinicien la fin de semaine pourrait améliorer la qualité des soins aux patients.

Résolution de la problématique : De mars à décembre 2020, 11 pharmaciens ont prodigué des soins pharmaceutiques aux soins intensifs la fin de semaine et ont noté leurs interventions. En parallèle, trois sondages ont été menés pour recueillir des données auprès des pharmaciens du Centre hospitalier de l’Université de Montréal et des chefs de département de pharmacie du Québec afin de connaître leur perception de cette nouvelle fonction. En tout, 76 % des pharmaciens du Centre hospitalier de l’Université de Montréal étaient favorables à cette nouvelle pratique. Néanmoins, l’anticipation d’un nombre accru de fins de semaine travaillées et de la charge de travail représentait une préoccupation. Les chefs ont indiqué qu’un manque de ressources financières et humaines constituait également un facteur limitant.

Conclusion : Les pharmaciens du Centre hospitalier de l’Université de Montréal voient des avantages à organiser les soins pharmaceutiques sept jours sur sept. Cet ajout peut améliorer la qualité des soins, mais comporte des défis de gestion et des coûts supplémentaires.

Abstract

Objective: To evaluate current practices regarding the provision of pharmaceutical care on weekends and to determine the relevance of assigning a clinical pharmacist to the intensive care unit on weekends.

Problem description: In Quebec, pharmacists generally provide pharmaceutical care in care units from Monday to Friday. The presence of a clinical pharmacist on weekends could improve the quality of patient care.

Problem resolution: From March to December 2020, 11 pharmacists provided pharmaceutical care in the intensive care unit on weekends and recorded their interventions. At the same time, three surveys were conducted to gather data from pharmacists and department heads working at the Centre hospitalier de l’Université de Montréal regarding their perception of this new function. In all, 76% of pharmacists were in favour of this new practice. However, an anticipated increase in number of weekends worked and a heavier workload were noted concerns. The department heads also mentioned a lack of financial and human resources as a limiting factor.

Conclusion: Pharmacists working at the Centre hospitalier de l’Université de Montréal see several advantages in organizing pharmaceutical care seven days a week. This addition can improve quality of care, but also bring upon management-related challenges and additional costs.

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Publié

2024-03-29

Numéro

Rubrique

Gestion