Évaluation de la charge de travail à l’unité d’hémato-oncologie de l’Hôtel-Dieu-de-Québec – CHU de Québec : prescripteur électronique, ordonnance préétablie ou ajout de ressources humaines?
Mots-clés :
oncologie, prescripteur électronique, E-prescriber, oncologyRésumé
Résumé
Objectif : L’objectif de cet article consiste dans un premier temps à évaluer la charge de travail à l’unité d’hémato-oncologie du Centre hospitalier universitaire de Québec, site de l’Hôtel-Dieu de Québec, et de proposer une solution qui prévoie soit l’utilisation d’un prescripteur électronique, soit l’utilisation d’ordonnances électroniques préétablies, soit l’ajout de ressources humaines.
Description de la problématique : Actuellement, le pharmacien participe à plusieurs étapes du traitement des ordonnances de chimiothérapie à l’unité de soins. Le processus doit donc être repensé afin de permettre d’optimiser la validation de ces ordonnances, d’augmenter la sécurité du processus et de maximiser le rôle joué par le pharmacien.
Discussion : Bien qu’on puisse envisager une diminution théorique des erreurs en utilisant un prescripteur électronique oncologique, certains types d’erreurs persistent, voire augmentent. La clé du succès de l’implantation de cette technologie réside dans la formation adéquate du personnel et dans l’accès à un circuit médicamenteux préexistant sûr. Un exercice de conscientisation face à un faux sentiment de sécurité que peut engendrer le logiciel est également essentiel. Des ordonnances informatiques préétablies ou pilotées, calculant les doses selon différents paramètres, permettent également de diminuer le nombre d’erreurs. Enfin, il semble souhaitable de revoir la contribution de l’équipe d’hémato-oncologie dans le processus de prescription.
Conclusion : Il nous semble impératif de repenser la chaîne de travail actuelle. Un prescripteur électronique fait sur mesure pour le département d’hémato-oncologie de l’Hôtel-Dieu de Québec pourrait grandement aider le pharmacien à déceler les erreurs. Cependant, les coûts associés à son implantation ne peuvent pas être financés à court terme. Une redistribution des tâches au sein de l’équipe des pharmaciens d’oncologie s’impose comme la solution idéale du moment.
Abstract
Objective: The objective of this article is to first assess the workload in the Department of Hematology/Oncology at the Hôtel-Dieu de Québec (Centre hospitalier universitaire de Québec) and to propose solutions involving either using an e-prescriber, using pre-established computer-generated prescriptions, or adding human resources.
Description of problem: Presently, pharmacists are involved in different steps in the process of chemotherapy orders. The process needs to be evaluated to ensure optimal verification, to increase the safety of the process, and to optimize the pharmacist’s role.
Discussion: Although a theoretical decrease in errors is expected with the use of the oncology e-prescriber, certain types of errors persist and or have been shown to increase. Appropriate training of the staff and a secure medication path are the key to successfully implementing this technology. Making staff aware of the possible false sense of security created by the software is also essential. Assisted and pre-established computer-generated prescriptions in which the doses are calculated on the basis of different parameters also help reduce the number of errors. Lastly, a review of the hematology/oncology team’s involvement in the prescribing process seems desirable.
Conclusion: We feel that it is essential to rethink the current workload process. An e-prescriber for the Hôtel-Dieu de Québec’s Department of Hematology/Oncology could greatly assist the pharmacist in identifying errors. The costs associated with its implementation cannot be financed at the moment. Reassigning tasks within the team of oncology pharmacists emerges as the ideal solution at this time.
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